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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 12:31
Les habitants du Texas considèrent l'intention de Washington de mener des manœuvres comme une tentative d'envahir leur Etat, malgré le démenti des autorités américaines, annonce le Washington Post. La chasse aux sorcières commence par l'annonce, par l'armée américaine, d'une série de manœuvres dans le sud du pays, dénommée Jade Helm 15, des forces spéciales devant être déployées du 15 juillet au 15 septembre. Un document fuite sur Internet et les Texans apprennent ainsi qu'ils font partie des trois Etats, avec l'Utah et la Californie, à être "marqués" en rouge avec la mention "hostile". Les Texans ont vite compris qu'il ne s'agissait pas de simples manœuvres mais bien de la tentative d'un coup d'Etat pour annuler les élections prévues pour 2016 et prolonger la durée de la présidence de Barack Obama. Les habitants de Texas ont également peur d'être désarmés, car, ce n'est un secret pour personne, ils détiennent beaucoup d'armes à feu. Ils ont lancé alors un appel à résister à l'armée américaine. Les "complotistes " et les détracteurs du président Obama ne pouvaient pas rêver mieux. L'inquiétude gagne en puissance lorsque les autorités texanes rentrent dans le jeu. Greg Abbott, gouverneur républicain du Texas, annonce le lendemain son intention de déployer la garde nationale texane pour contrôler ce que fait l'armée. Ted Cruz, candidat républicain à l'investiture de son parti pour la prochaine présidentielle, s'adresse directement au Pentagone. Même pour l'acteur Chuck Norris, grand détracteur d'Obama, cette menace terrible ne peut pas passer inaperçue. "Pas tant envers leurs valeureux hommes et femmes en uniformes. Ils ne font que suivre les ordres. Ceux qui posent question, ce sont ceux qui tirent les ficelles depuis Washington. Le gouvernement dit: il ne s'agit là que de manœuvres classiques. Mais je ne sais pas ce que "classique" veut dire dans la bouche du gouvernement", exprime-t-il dans un article d'opinion paru dans le Dallas Morning Star intitulé "les Texans et les Américains sont inquiets". Le 21 mars, après une semaine de rumeurs, le porte-parole du commandement des opérations spéciales de l’armée, Mark Lastoria, dément toute intention d'envahir le Texas, aussi absurde que cela puisse paraître. Mais, envers et contre tout, un mois plus tard, une centaine de personnes très méfiantes et remontées l'accueillent dans la petite ville de Bastrop, où des exercices vont se dérouler. Les nombreuses déclarations apaisantes du gouvernement états-unien ne pouvant rassurer les Texans, il ne reste donc qu'attendre le 15 juillet pour voir si un coup d'Etat aura lieu ou comment les Texans feront face à l'armée US.
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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 12:30
Cinq jeunes marocains doivent être présentés mercredi devant la justice pour ne pas avoir respecté le jeûne du ramadan. Ils encourent entre un et six mois de prison. Cinq jeunes ont été arrêtés dans la ville touristique de Marrakech, au Maroc, pour ne pas avoir respecté le jeûne du ramadan, a indiqué, mardi 7 juillet, une organisation de défense des droits de l'Homme. "Ces jeunes accompagnaient un de leurs amis à l'aéroport de Marrakech. Et il semble que la chaleur les ait poussés à boire du jus de fruit en public à côté de vendeurs de la place Jemaa el-Fna", a déclaré à l'AFP le président de l'association marocaine des droits de l'Homme à Marrakech, Omar Arrib. "La température s'élevait à près de 48 degrés quand ils ont été arrêtés lundi" à Marrakech, principale destination touristique au Maroc, a-t-il ajouté. Selon Omar Arrib, le geste des cinq jeunes a attiré l'attention des vendeurs de la place qui ont alerté la police. Les jeunes gens doivent être présentés devant la justice mercredi en présence de l'avocat de l'association marocaine des droits de l'Homme. Ils encourent entre un et six mois de prison. Cette arrestation intervient alors que deux Marocaines sont jugées depuis lundi à Agadir pour "outrage à la pudeur". Ces deux jeunes femmes, coiffeuses de profession, avaient été appréhendées à la mi-juin sur un marché alors qu'elles se promenaient en robe. La police était intervenue après qu'elles eurent été encerclées par des gens qui protestaient contre leur tenue "jugée contraire aux bonnes mœurs".
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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 16:53
Le trésor de Gisors

Si le nom de Gisors ne vous évoque rien, il suffit à lui seul à faire rêver les chercheurs de trésor, les férus d’ésotérisme et d’histoire des templiers. C'est là que je me suis rendu, alors que j'étais de passage dans l'Eure, après avoir découvert son histoire sur un site proposant des voyages insolites. L'histoire de Gisors ressemble furieusement à celle de Rennes-le-Château, dans l'Aude, où on a cherché, et où on a cru trouver avant de s’égarer dans des hypothèses fumeuses bien éloignées de l’histoire (sans jamais abandonner, toutefois). Car, un trésor caché reste, par évidence, à découvrir. C'est probablement le raisonnement que dut se faire le journaliste Gérard de Sède quand il lança cette chasse au trésor qui dure encore, au moment de la publication de son ouvrage Les Templiers sont parmi nous, en 1962. Mais revenons au XIVe siècle. C’est dans un des cachots de Gisors que le grand chef de l’Ordre, Jacques de Molay, fut incarcéré en 1314 avant d'être exécuté, suite à la décision de Philippe le Bel de dissoudre l’Ordre et de s'emparer de ses biens. Une trace indélébile qui contribua, dès le XIXe siècle, à asseoir la présence d‘un trésor enfoui sous le château, amplifiée par l’imagination populaire colportant rumeurs et légendes sur ce lieu. Apparaît alors Roger Lhomoy. Nourri à la source des veillées du village, cet enfant du pays se lance, dans les années quarante, à la recherche du trésor que les templiers auraient évacué de Paris le 12 octobre 1307, veille de leurs arrestations. Gardien des lieux, aussitôt la nuit venue et libre de ses mouvements, notre homme se transforme en chercheur de trésor. Il fouille, il recherche le moindre souterrain ou l'entrée d'une cave. Il creuse sans relâche pour finir par découvrir, à la fin des années quarante, l‘entrée d'un puits bouchée depuis plusieurs décennies. Parvenu à trente mètres de profondeur au péril de sa vie, il tombe sur un mur qui, une fois dégagé et ouvert, donne sur une vaste salle où se trouve la découverte de toute une vie : « Ce que j'ai vu à ce moment-là, je ne l‘oublierai jamais, car c'était un spectacle fantastique. Je suis dans une chapelle romane en pierre de Louveciennes, longue de trente mètres, large de neuf, haute d'environ quatre mètres cinquante à la clef de voûte. Tout de suite à ma gauche, près du trou par lequel je suis passé, il y a un autel, en pierre lui aussi, ainsi que son tabernacle. À ma droite, tout le reste du bâtiment. Sur les murs, à mi-hauteur, soutenus par des corbeaux de pierre, les statues du Christ et des douze apôtres, grandeur nature. Le long des murs, posés sur le sol, des sarcophages de pierre de deux mètres de long et de soixante centimètres de large: il y en a dix- neuf. Et dans la nef, ce qu'éclaire ma lumière est incroyable : trente coffres en métal précieux, rangés par colonnes de dix. Et le mot coffre est insuffisant : c'est plutôt d'armoires couchées qu'il faudrait parler, d‘armoires dont chacune mesure deux mètres vingt de long, un mètre quatre-vingt de haut, un mètre soixante-dix de large. » Que s’est-il véritablement passé ce jour-là ? Roger Lhomoy a-t-il véritablement découvert un trésor ou, affabulateur, a-t-il inventé cette histoire de toutes pièces ? Car la suite est loin de combler ses espérances. Plutôt que de garder ce secret pour lui, il se précipite à la mairie pour révéler sa trouvaille. La délégation municipale qui se rend sur les lieux, craintive (tant les conditions de sécurité sont rudimentaires), ne daigne pas pénétrer à l’intérieur de l’excavation. Seul un ancien officier du génie s’y aventure, sans parvenir au but, révélant toutefois que des pierres lancées dans la cavité ont provoqué une « résonance ». En réponse, le maire de Gisors fait fermer l’entrée de la cavité. Le gardien, en vain, alertera les autorités départementales pour faire reconnaître sa découverte et poursuivre les recherches. Le temps passe quand, en 1962, il raconte au journaliste Gérard de Sède son extraordinaire trouvaille et la fin de non-recevoir des autorités. Jouant sur la trilogie « légendes templières, trésor mystérieux et intrigues », la presse nationale relaie l’information. Comme Rennes-le-Château, Gisors devient alors le centre attractif des chercheurs de tout poil. L’affaire remonte même au gouvernement. Interpellé, André Malraux, alors ministre de la Culture, donne son accord pour effectuer des fouilles officielles. Des soldats du génie débarquent à Gisors, creusent autour du puits jusqu’à vingt-neuf mètres de profondeur. De chapelle souterraine point, et de trésor encore moins ! Ces nouveaux épisodes finiront de jeter Gisors et son trésor dans les extrapolations de l’occultisme et du secret d’État avant d’aboutir, en fin do compte, à une impasse marquée par le décès de Roger Lhomoy. emportant son secret six siècles après celui de la disparition du trésor des Templiers. Je vous mets le lien vers le site consacré à ce voyage insolite, si vous souhaitez en savoir plus. Suivez le lien.

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 16:52
es évacuations menées à Paris sur fond de débat européen sur les quotas de migrants donnent à la gauche radicale une bataille à mener pour l’été, face à un gouvernement embarrassé et une droite et une extrême droite spectatrices. Les Erythréens viennent de faire une entrée tonitruante dans le débat national et sont devenus en quelques jours, sur fond de campements nomades de fortune dans la capitale, l’enjeu d’une vive querelle au sein de la gauche. C’est assez ironique, et inattendu, car jusqu’ici, la France éprouvait un assez lâche soulagement à savoir ces migrants anglophones de la Corne de l’Afrique, qui venaient échouer contre les grillages du port de Calais, obstinément désireux de rejoindre leur diaspora en Grande-Bretagne, sans chercher à rester dans l’Hexagone. Les autorités françaises avaient beau jeu, après l’une ou l’autre des bagarres de rue qui les opposaient aux Ethiopiens, autour des camps calaisiens, de leur suggérer de solliciter une demande d’asile, les Erythréens de l’exode déclinaient l’invitation. La préfecture supportait les échauffourées, attendant, au fond, sans le dire, que le flot –plus de deux mille célibataires et familles, début juin– s’écoule vers le nord de l’Europe. De leur côté, les Italiens, submergés ces derniers mois par les arrivées dramatiques de migrants, rescapés d’une Méditerranée devenue mortelle, recommandaient eux aussi la solution de la France. Pays des droits de l’homme et des associations humanitaires, expliquait-on aux rescapés de la mer. De grands mouvements de solidarité, dans les années 80, au moment des famines, sur les hauts-plateaux de la Mer Rouge… Cette perspective a fini par éclore brusquement. Le déclencheur? Le soudain réveil de la Commission européenne, en mai, après les naufrages du printemps, qui presse les pays membres d’accueillir en urgence des «quotas» de migrants par répartition pour répondre au problème posé au continent par l’augmentation constante du nombre d’arrivants –103.000 personnes déjà, en 2015, depuis les côtes libyennes. Selon les calculs de la Commission (sur la base du PIB de chaque pays, du nombre d’habitants, du taux de chômage, du nombre d’étrangers accueillis au titre de l’asile ou du statut de «réfugié de l’ONU»), la part de la France devrait se monter à 9.127 personnes sur les 40.000 exilés retenus actuellement en Italie et en Grèce, pour l’essentiel des Erythréens et des Syriens. Avec l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la Suède et la Hongrie, pays qui ont comme elle déjà consenti les plus gros efforts d’accueil, la France a tenté de s’opposer à ce mode de répartition et demande une diminution de sa charge. Des discussions sont en cours. Mais le gouvernement sait qu’il va devoir ouvrir la porte du pays à plusieurs milliers de personnes –le nombre de 6.000 est même évoqué. De leur côté, les Erythréens ont déjà compris, dans leurs camps de transit italiens ou grecs, qu’un peu de chance allait peut être leur sourire, dans l’un des pays les plus proches. Ne leur a-t-on pas assez répété qu’avec les Syriens, ils allaient être déclarés prioritaires, au titre de l’asile, au pays des droits de l’homme, pour avoir réussi à fuir l’une des pires dictatures qui soit? Ne sont-ils pas à portée de train, entre la frontière italienne et Paris, ou déjà à Calais? Les Erythréens vont faire demi-tour, et découvrir l’hexagone. Souvenir de Saint-Bernard La maire de la capitale Anne Hidalgo et la préfecture de Paris ont fait, avec plus d'inquiétude, le même raisonnement. La «Ville lumière» risquait de déborder de migrants qu’on n’avait plus la place d’accueillir et qui allaient être en droit de se maintenir sur place, dans l’espérance, qui devrait être souvent récompensée, compte tenu de l’histoire de chacun d’entre eux, d’un octroi d’asile. C’est pourquoi, dans l’urgence, a été déclenchée l’opération d’évacuation, le 2 juin, du plus grand campement sauvage de la capitale, sous le métro aérien de la Chapelle (XVIIIe). Des Erythréens, pour la plupart, accompagnés de Soudanais. Un regroupement hétéroclite, composé des premiers demandeurs d’asile, ou de migrants en route vers l’Angleterre, mais préférant encore les trottoirs parisiens aux grillages de Calais, qui avait réussi à se faire oublier depuis son installation, l’été dernier, et qui subsistait dans des conditions difficiles grâce à l’aide d’associations et d’habitants d’un quartier à forte densité étrangère. Sachant d’expérience le risque encouru pour une municipalité et une préfecture parisiennes, surtout de gauche, à tenter d’expulser des immigrés dans une ville familière des solidarités ponctuelles et démonstratives, prompte à s’émouvoir à la vue des forces de l’ordre et à rameuter des centaines de militants humanitaires en quelques dizaines de minutes, un soin particulier avait été apporté à l’opération. La veille, les statuts de chacun des sans-abri avaient été relevés, de manière à proposer aux migrants une solution d’hébergement et d’enregistrement. Les autorités avaient sollicité l’aide, et donc le parrainage moral, de deux associations ayant pignon sur rue, Emmaüs Solidarité et France Terre d’asile, spécialisées dans l’assistance aux demandeurs d’asile. La dispersion a été menée à bien, sans violence, et les squatteurs de la Chapelle (380 personnes, selon le ministère de l’Intérieur- ont été dirigés vers des centres d’accueil, des hôtels ou vers les files d’attente de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), chargé d’accélérer les procédures.
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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 16:52
Auparavant, les accords commerciaux portaient sur des sujets tels que les tarifs douaniers. Aujourd’hui, il n’est plus seulement question de commerce mais aussi de réglementations qui façonnent la vie privée en ligne. Le 3 juin, WikiLeaks a publié l’ébauche d’un texte destiné à devenir le plus grand accord commercial international dont vous ayez jamais entendu parler: le Trade in Services Agreement (Accord sur le commerce des services), ou Tisa. Et dans l’un des douze chapitres qui ont fuité (qui traitent principalement de sujets comme «les services de transport aérien» ou la «compétitivité des services de livraison») se cache un débat capital sur la vie privée en ligne et l’Internet mondial. Internet est aujourd’hui régi par des accords de libre commerce qui déterminent les politiques à appliquer en matière de numérique à travers les frontières et dans le monde entier. Le Tisa, en particulier, traite de la vie privée dans le monde numérique, un sujet critique aussi bien aux États-Unis que dans le monde entier. Pourtant, les négociations aux États-Unis n’ont pas lieu de la manière dont sont habituellement débattues les questions portant sur les droits de l’homme, ou même les lois ordinaires. Le Tisa, comme d’autres accords commerciaux, est négocié en passant par un système baroque et corruptible baptisé «fast track», que le Congrès américain est sur le point de renouveler. Il est inacceptable pour une démocratie que des sujets de cette importance soient discutés sans que le public soit consulté. Auparavant, les accords commerciaux portaient sur des sujets tels que les tarifs douaniers. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, il n’est plus seulement question de commerce. Aujourd’hui, ils sont constitués de centaines de chapitres de régulations détaillées, sur des sujets allant des textiles aux lois sur la propriété intellectuelle. Le Tisa se veut promoteur d’une concurrence mondiale juste et ouverte dans les services afin de favoriser l’emploi (vous avez peut-être aussi entendu parler de l’accord de partenariat transpacifique, un autre accord commercial, actuellement en cours de négociation et sous le feu de nombreuses critiques; eh bien celui-ci est encore plus énorme). Le Tisa est lui en train d’être négocié entre 23 pays qui représentent près de 75% du marché mondial des services. L’annexe sur le commerce électronique comprend des réglementations qui refaçonnent les relations entre le libre flux des informations et la vie privée en ligne. Internet est mondial, mais les règlements sur la vie privée incluent des normes localisées. Les États-Unis, par exemple, ne protègent que certaines choses, comme l’historique des vidéos visionnées et les informations relatives à la santé, tandis que l’Union européenne dispose d’un cadre très vaste, qui permet de protéger beaucoup plus d’informations. Par rapport aux États-Unis, l’UE a également tendance à donner plus de poids à la vie privée, et moins à la liberté d’expression, comme l’a montré la controverse sur le «droit à l’oubli», qui permet aux ressortissants européens de demander le déréférencement de pages des résultats d’une recherche Google faite sur leur nom. Le droit international en général, et le droit du commerce en particulier, sont des endroits en théorie attrayants pour résoudre de tels conflits, car les pays font souvent appel aux accords commerciaux pour harmoniser leurs lois et gérer le flux de biens (et de données!) à travers les frontières.
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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 14:51
Conférence de Lyon sur le libre marché

Mercredi dernier, je me suis rendu à Lyon pour assister à un congrès portant sur le libre marché. Un thème plutôt banal, mais dont le traitement m'a néanmoins fasciné. Car lors de cet événement, le libre marché y a en effet été décrit comme un sondage d'opinion à l'échelle planétaire. Une façon de voir qui est rarement évoquée, mais que je soutiens à 100 %. Car c'est précisément ce qu'est le libre marché. A chaque minute, des millions, des milliards de producteurs et de citoyens mesurent leurs opinions les unes aux autres. Tous donnent leur avis sans qu'il soit besoin de les interroger. Ils disent tout à travers leurs choix. Préfèrent-ils boire des capsules de Nespresso ou du café moulu ? Préfèrent-ils des vacances ici ou en Turquie ? Combien seraient-ils prêts à payer pour assister à un concert de Lynda Lemay ? Et pour un concert de Sorcier des glaces (un groupe de métal que mon fils écoute... je ne vous recommande pas l'expérience) ? Il ne peut y avoir de sondage d'opinion plus absolu que celui qui est fourni par le libre marché. Demandez à ces mêmes citoyens de répondre à des QCM sur le café ou leur moyen de transport préféré et vous obtiendrez des résultats nettement moins sûrs. La mise en place d'un tel sondage serait d'une part bien trop complexe et trop longue : quand ils seraient enfin publiés, les résultats seraient déjà obsolètes. D'autre part, ce sondage ne pourrait être plus pertinent que le libre marché. Il y a en effet souvent un monde entre les préférences telles qu'elles sont déclarées par les personnes... et les préférences réelles. Toute personne peut énoncer, quand on le lui demande, être parfaitement heureuse au travail et acheter souvent telle ou telle grande marque de cosmétique... tout en étant en réalité malheureuse au travail et en achetant des produits bas de gamme par manque d'argent. Le réel est parfois bien différent de l'image que l'on veut donner. En définitive, la seule preuve effective demeure donc les actions de chacun sur le libre marché. Actions qui influent sur les chiffres du libre marché. Les actes individuels contribuent à modifier les quantités et les prix, et ces derniers montrent l'image la plus fidèle dont la façon les citoyens, libres et sans entrave, ressentent le monde. Le libre marché est donc un espace où des individus libres et indépendants sont continuellement conviés à donner leur opinion et où ils peuvent constamment exprimer cette opinion au travers de leurs choix, le tout sans discrimination : qu’ils soient blancs ou noirs, jeunes ou vieux, homme ou femme. Le libre marché incarne en définitive la synthèse parfaite de la liberté individuelle et de la liberté d‘expression, et ce à très grande échelle. Voilà la conclusion, implacable, à laquelle conduisait au final cet étonnant congrès à Lyon. Pour en savoir plus sur les prochaines dates, je vous le lien vers le conférencier de ce séminaire à Lyon.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 14:49
Oui, bien sûr, certes, il y a effectivement des terroristes qui rôdent parmi nous et qui vont tout faire péter, ou tuer des innocents par douzaines. Certes. Mais ce danger n’est rien, finalement, comparé à celui qui plane au-dessus de nos têtes, toujours plus proche : quand le terroriste de base emporte une poignée de caricaturistes avec lui, le refroid réchau changement climatique, lui, peut faire des millions de morts. Et puisqu’on fait déjà beaucoup pour la lutte contre le terrorisme, il paraît indispensable de faire encore plus contre ce changement climatique catastrophique ! D’ailleurs, ce n’est pas le premier venu qui répète à l’envi ce message limpide, mais nul autre que le président américain Obama, qui, comme chacun le sait, est au réchauffement climatique ce que le prix Nobel de la Paix est au déploiement de drones et aux bombardements humanitaires. Dans la bouche de Barack, cela donne même ceci : « il n’y a pas de plus grande menace pour notre planète que le changement climatique. (…) Le changement climatique ne peut plus être nié. On ne peut plus le cacher. » Non, on ne peut plus, on ne doit plus le cacher comme tentèrent de le faire certains petits malins avec l’échec des modèles climatiques numériques utilisés par le GIEC. Et ce, d’autant plus que tous ces petits changements (dans un sens, dans l’autre, un peu plus, un peu moins, sachons vivre), ça finirait par coûter une blinde. Pour la Banque Mondiale, le changement climatique serait même une menace pour le développement, ce qui se traduit assez clairement en manque à gagner, en pertes, en économie amoindrie, en consommateurs flapis et en entreprises déprimées. Rassurez-vous, la Banque mondiale a une solution toute prête : pour éviter d’avoir à dépenser de l’argent à cause de ces problèmes, dépensons de l’argent ! « Cette année, la communauté internationale peut et doit trouver les moyens de financer des politiques contre le changement climatique » C’est probablement devant l’urgence absolue de la situation que la France s’est fendue de l’organisation d’un prochain sommet, en fin d’année, consacré au thème cher (si cher) aux écolos. Et peu importe que le pays soit exsangue, que la dette flirte langoureusement avec les 100% de PIB et que le déficit fasse du trampoline bien au dessus des 3% devenus proverbiaux : on va organiser un raout géant, vous allez voir, ça va roxxer. Et en attendant ce sommet, il faut absolument préparer le terrain, il faut absolument rappeler que, d’une part, le climat se refroidit ah non pardon il se réchauffe pardon non bien sûr il se détraque grandement, que d’autre part, c’est par la faute de l’activité humaine, et qu’enfin, il existe bien un chemin pour se prémunir de la catastrophe à venir. Et ce chemin, Ségolène Royal l’a emprunté. Il sent la noisette et, dans le fond, la graisse qu’on met sur les chaînes à vélo, ces vélos qu’on enfourche en soufflant sifflotant joyeusement pour aller à son travail, même quand il pleut ou qu’il gèle à pierre fendre, youkaïdi, youlqaïda. Plus subtilement encore, il sent l’odeur plus âcre de l’acide qu’on met dans les batteries de voitures électriques, celles que l’État ou l’une ou l’autre administration quelconque et superfétatoire achètent parfois à grand coup d’argent des autres, justifiant une belle communication tonitruante sur les bienfaits des renouvelables.
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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 14:48
Pour ceux qui ont un peu de sous et qui aiment les technologies, voici Twitter. On nous avait tous dit que Twiter était énorme, et bien... Le titre Twitter a plongé de près de 19% mardi soir à Wall Street, à 42,27$ en clôture, alors que les résultats du premier trimestre ont été dévoilés par la plateforme financière Selerity avant la clôture des marchés américains... Le réseau social américain affiche une perte de 162 M$ (0,25$ par action), contre un trou de 132 M$ (0,23$ par action) un an plus tôt. Le bpa ajusté ressort à 0,07$, contre 0$ un an avant. Les revenus grimpent de 74% à 436 M$. Les analystes anticipaient en moyenne un bpa trimestriel de 0,04$, pour des revenus de 456 M$. Le nombre d'utilisateurs actifs mensuels est de 302 millions en moyenne sur le trimestre, en hausse de 18% en glissement annuel.
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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 18:36
Les monts du Cantal

Certaines régions de France ont une image tellement forte dans l'inconscient qu'il suffit de prononcer leur nom pour obtenir un effet. Je ne sais pas si cela vous fait cela aussi, mais il me suffit par exemple de penser aux monts du Cantal pour avoir l'impression que l’air est plus léger, plus fruité, plus aérien... Rien que d’en parler, j'imagine ses reliefs étonnants, propices à la promenade, j'ai sur la langue le goût de ses fromages... Vous l'aurez compris, c'est un coin de France que j'adore. J'y suis retourné cette semaine pour mon second vol en parapente (en tandem, en attendant de pouvoir décoller de mes propres ailes) et me suis une fois de plus émerveillé de ses paysages. Si je n'étais pas aussi attaché à la métropole et à ses commodités, c'est sans doute dans ce paradis toujours vert que je viendrais m'installer. C'est probablement le plus beau paysage de France à découvrir, que ce soit en parapente, à pied ou en voiture. C'est drôle, d'imaginer qu’à l’origine de tout cela il n’y avait qu’un seul volcan, un monstre grimpant à 3 000 mètres d’altitude à l’époque du tertiaire. Après quoi, cette montagne volcanique s’est découpée, divisée, déchirée pour nous offrir ces formidables paysages. Imaginer les forces qui ont été (et sont toujours) à l'oeuvre pour obtenir ce paysage m'impressionne, me fait me sentir tout petit au regard du monde et du temps. Ils s’y sont tous mis pour modeler cette masse : le temps, la Terre et la Lune, le Soleil, mais aussi la lave et la glace, les eaux et les vents... Et le volcan s’est lentement érodé pour former cols et puys, gorges et pas, crêtes et vallées... Cet unique volcan a donné naisance aux monts du Cantal, qui servent aujourd'hui de zone d'envol à de minuscules et fragiles humains. On peut difficilement trouver un paysage qui nous rappelle autant notre mortalité et notre insignifiance que cet endroit. Si vous ne connaissez pas, c'est un site qu'il vous faut absolument visiter. Parmi les descendants du volcan primitif se trouvent de jolis sommets comme le Plomb du Cantal qui culmine à 1 855 mètres (c’est d’ailleurs le point culminant de cet ensemble) ou le puy Mary qui grimpe à 1 787 mètres ; mais il y a aussi le puy de Chavaroche, le puy Griou ou le puy de Niermont. Chacun de ces sommets présente des flancs littéralement sculptés où se sont formées des vallées qui méritent d’être parcourues, et ce à pied ou depuis les airs. Vous voulez faire de même ? Voici le lien vers l’organisateur de mon baptême en parapente.

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 18:35
Les impôts locaux vont exploser suivant les villes, étranglant encore plus les habitants qui n’ont déjà plus les moyens. Une preuve des difficultés financières rencontrées par les français: l’effondrement des ventes dans les hypermarchés, un signe qui ne trompe pas. Les français n’ont plus les moyens de vivre dans ce pays tant les taxes et attaques fiscales sont nombreuses, ce qui n’arrête pourtant pas le gouvernement qui au contraire multiplie les ponctions. Pour preuve, ils nous mentent sur la reprise, idem sur leur combat contre le chômage, et n’oublions pas cette histoire de terrains constructibles, phénoménale!!! Heureusement, pour nous informer, nous avons les médias largement aidés par la mémoire courte de certains, et donc, le discours officiel justifiant ces augmentations pour les impôts locaux, c’est la baisse des dotations par l’état, juste cela: Seulement, ce n’est ici que l’explication officielle, celle donnée par des médias limités par la liberté d’expression que nos politiques veulent bien leur accorder, puisque dans la réalité, la raison de ces augmentations est bien plus grave et porte le nom « d’emprunts toxiques ». Un petit rappel s’impose donc sur le sujet afin que vous compreniez bien le problème: Des emprunts ont été proposés à un grand nombre de communes, de départements, de régions, d’institutions et d’établissements à travers le pays avec la même promesse: de gros avantages à la clé dont sur les taux d’intérêts. Le souci, c’est que ces taux d’intérêts étaient variables, et lorsque la victime était coincée, les taux ont explosé. L’ensemble des collectivités se sont donc retrouvées prises à la gorge financièrement parlant, et ont commencé à se retourner par voie de justice vers les banques, sachant que celles qui se faisaient de gros profits étaient entre autres la Goldman Sachs, la JP Morgan, la RBS… carte-emprunts-toxiques-dexiaCarte des emprunts toxiques en France de la Dexia, et uniquement de la Dexia, imaginez en y ajoutant toutes les autres banques… Source de la carte: Impots-economie.com Ces «emprunts toxiques» sont vendus, non seulement par des banques d’affaires étrangères telles que la Royal Bank of Scotland (RBS) ou la Deutsche Bank, mais surtout par des banques usurpant la bonne réputation de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), telles que Dexia Crédit Local (dont la CDC possède 17,6%) et Natixis, assignées devant les tribunaux par un nombre croissant d’élus de collectivités locales acculées à des réductions budgétaires dramatiques, voire à la faillite. En France, de nombreuses collectivités territoriales, de droite comme de gauche, petites ou grandes, sont embourbées dans ce type d’emprunts toxiques.
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